Alec Coppel

Pour The Gazebo

Il fait ses études à la Wesley College de Melbourne et part en 1927 en Angleterre à l’université de Cambridge dans l’intention d’étudier la médecine. Mais il se lance à la place dans l’écriture. Il connaît son premier succès en 1937 avec la pièce I Killed the Count dont il tire un roman en 1939 qu’il adaptera ensuite pour le cinéma et la télévision (en 1948 et 1956).

Il retourne en Australie en 1940 lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Il travaille à la radio et met en scène des pièces à Sydney, tout en continuant à écrire. À la fin de la guerre, il revient en Angleterre et reprend son travail de scénariste, adaptant plusieurs de ses œuvres comme dans The Smart Aleck de John Guillermin d’après sa pièce Mr Smart Guy, ou L’assassin court toujours d’Anthony Kimmins d’après son roman Mr. Denning Drives North.

En 1953, il écrit le scénario du film Capitaine Paradis d’Anthony Kimmins et devient le premier scénariste australien à être nommé aux Oscars. Il s’installe alors aux États-Unis et collabore entre autres avec Alfred Hitchcock sur La Main au collet (1955) et Vertigo (1958) d’après le roman D’entre les morts de Boileau-Narcejac.

En parallèle à sa carrière de scénariste, il continue d’écrire plusieurs pièces de théâtre. The Gazebo, écrite en 1958 en collaboration avec sa femme Myra, est jouée à Broadway et rencontre un grand succès. Elle est adaptée l’année suivante par George Wells pour le film de George Marshall Un mort récalcitrant, puis en 1971 par Claude Magnier et Jean Girault pour Jo, avec Louis de Funès.

Au début des années 1960, Coppel retourne en Angleterre où il continue à écrire pour le théâtre et le cinéma. Il est également l’auteur de six romans policiers dont trois titres ont été traduits en France : Scotland Yard en échec (A Man About a Dog) aux éditions Albin Michel, L’assassin revient toujours (Mr Denning Drives North) dans la Série noire et Choc (Moment to Moment) aux Presses de la Cité.

Il meurt à Londres en 1972.