Texte et mise en scène : Pierre Guillois
Composition musicale et piano : Nicolas Ducloux
Bien dur pour un nem.
Week-end familial à la campagne, mais la fête dégénère : tromperies, sexe à gogo, scatologie et orgies enchantées. Toutes les limites sont franchies. Cette opérette marque un nouvel essor pour une pornographie chantante, décomplexée.
Tout aurait pu si bien se passer. Week-end à la campagne, bel étang, modeste baraque de famille. Mais la grand-mère reste enfermée dans la voiture. Le père s’ampute un doigt au sécateur. On le met au frigo, le doigt. On le prend vite pour un nem un peu dur. Tout le monde s’enfile dans une joie scatologique enchantée. Et le porno sort du bois, le genre n’est plus honteux. C’est une fête où tout dégénère, orgies, sexe à gogo et tous les liquides qui vont avec. Toutes les limites sont franchies. On vire à l’outrage, hilarant scandale. Mais la pièce fera la joie des partisans des valeurs sûres : il s’agit d’une œuvre lyrique, même si l’opéra traditionnel tire vers l’opérette. Une explosion du mauvais goût dans un écrin de soie.
Pierre Notte