Adultères
Rassemble trois pièces en un acte : Riverside Drive, Central Park West et Old Saybrook.
La première pièce entraîne le spectateur face à l’Hudson et au désarroi d’un artiste en proie à quelques remords. Comment annoncer à sa maîtresse qu’il ne compte plus quitter sa femme et qu’au contraire, il veut la reconquérir ? Ménager chèvre et chou, voilà à quoi il se prépare… Mais surgissant de l’ombre, Fred, un SDF psychopathe, simplifiera à sa façon ce cruel dilemme.
Les deux pièces suivantes, moins sombres et davantage vaudevillesques, égratignent les états d’âme des bourgeois new-yorkais installés confortablement dans des lofts ou des maisons de campagne. Untel couche avec la femme de son meilleur ami mais veut épouser la jeune patiente de sa femme, psychanalyste de renom. La bassesse des hommes, fidèlement trompeurs, et l’incompréhension des femmes, invariablement trompées, donnent matière à des dialogues drôlissimes et des prises de bec mémorables.