La fille sur la banquette arrière (Romantic comedy)
Pièce à six personnages (2 hommes, 4 femmes)
New York 1972.
Un auteur à succès, Ronald Carmichaël, le jour de son mariage, vient de perdre son plus précieux collaborateur.
Comment le remplacer ? Une jeune femme survient, elle est myope et institutrice, elle s’appelle Pénélope Craddock. Elle arrive de sa province et elle écrit, elle aussi. Elle écrit même assez bien. Ronald Carmichaël est l’idole de sa jeunesse et le genre qu’elle préfère c’est la comédie sentimentale traditionnelle : un homme et une femme se rencontrent par hasard, ils font semblant de se détester et passent deux heures de théâtre à hésiter au bord du lit.
Le même jour, Ronald engage Pénélope, dont il a perçu le talent. Commence alors une collaboration de dix ans, où ils connaîtront le triomphe et l’échec, aussi inexplicables l’un que l’autre. Ronald aime l’ordre, dans son cœur comme dans ses papiers. Il se protège méticuleusement contre tous les pièges sentimentaux, en faisant fonctionner inlassablement son sens de l’humour, comme un muscle. La fantaisie, le négligé, le franc-parler de Pénélope vont bouleverser son univers pacifié. Pendant dix ans, Ronald et Pénélope vont vivre côte à côte la plus drôle, la plus insolite, la plus classique de leurs pièces. Ils vont vivre, et sans même le remarquer, ce qu’ils ont tant de mal à écrire. Entre la réalité des sentiments et la convention du théâtre, le va-et-vient est incessant.